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15.02.2014

La radio numérique

C’est dans les locaux de l’UIV qu’a eu lieu la traditionnelle soirée débat avec le club audiovisuel , avec une formule innovante , une conférence débat dans la salle de conférence , suivie d’un buffet convivial et sympathique dans la salle de gymnastique permettant de nombreux échanges. « La Radio à l’heure du numérique », thème de la soirée , d’une grande actualité, était animé par Juliette Moyer journaliste Radio , en poste actuellement à RCF Allier , trésorière du club de la presse d’Auvergne , et Jérémi Coulon, technicien radio. L’un et l’autre ont conquis un public nombreux et attentif. Jérémi expliquait la différence entre analogique et numérique . Il devait préciser que si l’enregistrement radio est largement numérique ( ou numérisé) , la diffusion reste pour le moment analogique et que la révolution du numérique terrestre en radio reste à faire. Par contre évidemment, comme le soulignait Juliette Moyer, par Internet tout est possible , et les stations radio ne s’en privent pas, s’y livrant une concurrence acharnée. Par Internet on peut diffuser , rediffuser , enregistrer ( podcast) pour écouter plus tard ; On peut « regarder «  la radio car de plus en plus des émissions , des entretiens, etc,sont accessibles en vidéo. A long terme on peut imaginer une sorte de convergence entre radio et télévision avec le développement de la télévision connectée. Jérémi : On peut maintenant écouter sa radio favorite ou toute radio de n’importe quel point du monde par son ordinateur relié à Internet , et Juliette Moyer ajoutait , mais aussi de tout support numérique, smartphone , tablette, etc… Bien plus , comme la plupart des médias, les radios sont désormais en lien avec Facebook, Twitter et les réseaux sociaux , et là tout est possible. Dans une conclusion , fort applaudie, Juliette Moyer mettait en garde sur le danger que la course à l’audience et la concurrence « anarchique » de ces nouveaux supports représentent avec des diffusions d’informations non vérifiées ou d’émissions non maîtrisées au contenu approximatif. Elle militait avec passion pour une radio qui prend son temps à l’écoute de ses auditeurs , des journalistes qui font leur métier et vérifient leurs sources et la fiabilité des informations. Bref une radio à « visage »humain.

Claude Deléglise 11 février 2014

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